Cher personnel,
Par la présente lettre je tenais à vous témoigner toute mon affection et vous remercier.
Lorsque papa a intégré la maison de retraite, il était traumatisé de son séjour à l’hôpital et loin d’être effrayé par un nouveau lieu de vie, il a trouvé une maison avec vue sur son chez lui.
Vous avez su être à son écoute, être au plus près de ses besoins. Certes c’est votre métier, un métier qui est tous les jours davantage malmenés, alors merci, merci de toujours créer du lien avec vos résidents, merci de rester au plus près de leurs besoins malgré les difficultés conjoncturelles.
Au-delà de ce que vous avez pu apporter à mon père, je vous remercie de la place que vous accordez à l’aidant. Votre soutien, votre écoute dès le premier jour nous ont été très précieux. Vous êtes restés à mes côtés jusqu’au bout, vous m’avez permis de pouvoir accompagner mon père alors que je n’y arrivais plus. Votre patience, votre gentillesse, votre prévenance et votre bienveillance à mon égard m’ont énormément touché et il était important pour moi de vous le manifester.
« Le cœur de l’homme est comme la mer, il a ses tempêtes, il a ses marées et dans ses profondeurs il a aussi ses perles » Van Gogh, si vous côtoyez la maladie, la mort, les blessures, vous êtes ces perles qui rendez la dernière demeure de nos parents vivante, joyeuse, heureuse.
« Prendre soin de la vie et de l’humain, avec une infinie tendresse et une obstination sans faille, est, aujourd’hui, la condition de toute espérance. Sachons qu’un seul sourire échangé, un seul geste d’apaisement, aussi minime soit-il, peut encore, contre tous les fatalismes, contribuer à nous sauver de la barbarie… » Philippe Meirieu.
Famille de Monsieur R.